Édition 60 - C'est quoi une bonne formation à l'IA ?
#60 Mon expérience après avoir donné une dizaine de formations en entreprise
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C’est vendredi, le jour d’EthicGPT ! 😊 Je suis très heureux de vous retrouver pour cette 60e édition !
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Quelques liens utiles si jamais vous débarquez ici pour la première fois :
Mon site internet où je présente mon activité
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Mes formations Juristes Augmentés et Découvrir Mistral AI
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La présentation et les archives de cette newsletter
Prêt(e) à consacrer ces quelques sur l’IA avec moi ? C’est parti 🚀
Si certains d’entre vous ont une bonne mémoire, vous vous rappelez que j’avais prévu de parler du Voice Mode de ChatGPT aujourd’hui. Mais OpenAI a fait du OpenAI : je n’ai pas encore accès au fameux Voice Mode ! Et je suis pas le seul.
Bref, encore une fonctionnalité Open AI qui ne tient pas ses promesses. J’ai donc dû trouver une idée pour aujourd’hui. Comme c’est la 60e édition, je me suis dit que j’allais “fêter” avec quelque chose de plus perso : vous parler de mes expériences en formation !
En fait, je souhaite surtout vous donner mon avis sur ce qu’est une bonne formation selon moi. Parce qu’il y a clairement de bonnes et de mauvaises formations. Je le fais aussi pour vous, si c’est quelque chose que vous souhaitez dans un futur proche, avec moi ou une autre personne.
Mes chiffres de formation au 23 août 2024
L’année 2023
J’ai donné mes premières masterclass en mai 2023 avec mon ami Jean-Baptiste Berthoux, qui ont satisfaites les 50 personnes présentes. Ensuite, j’ai traversé une première période de doute, dont je suis 100 % responsable :
Offre peu claire,
Pas de positionnement.
Ou plutôt, un positionnement complexe : les avocats.
Ma formation Avocats Augmentés s’est vendue à environ 40 personnes au cours du dernier trimestre de l’année 2023. Je décide alors de la renommer Juristes Augmentés pour cibler l’ensemble des praticiens du droit en décembre.
Première formation sur site en janvier 2024
C’est seulement en janvier 2024 que j’assure ma première formation sur site. L’organisme de formation suisse Swissnova m’envoie alors former la commune de Fully, dans le canton du Valais.
Les chiffres
Au total, j’ai assuré la formation de 8 entreprises sur site (4 en Suisse, 4 en France). 5 autres entreprises ont été formées en ligne, en plusieurs sessions, parfois 6 ou 7 (toutes en France). Soit 13 entreprises.
Pour le nombre de personnes formées, je ne tiens pas un compteur, mais on doit être à quelque chose comme ça :
Formations entreprise (sur site, en ligne) : 220 personnes
Formation Juristes Augmentés et Mistral : 100 personnes
Masterclass avec JB et Camille Dal Ponte : 80 personnes
Webinaire : 50 personnes
Coachings individuels : 40 personnes
Soit environ 490 personnes !
(Rien que de l’écrire, je me dis que c’est pas si mal finalement 😅)
Le chiffre 500 sera aisément dépassé dès le 29 août, date de ma prochaine formation à Lausanne.
Les organismes partenaires
Même si je préfère passer sans intermédiaire (normal), je reconnais que les organismes de formation peuvent être d’une grande aide. C’est notamment le cas en France, avec ses horreurs de Qualiopi, OPCO et cie bien françaises (spoiler : je ne suis pas certifié et je ne le serai sans doute pas, trop compliqué).
En Suisse, c’est Swissnova qui m’a donné plusieurs formations, dont la dernière en juin, une banque privée à Genève, où ça s’est super bien passé !
En France, mon principal pourvoyeur s’appeler Bangcast, qui organise des sessions d’1h30 que je fais en visio. Si 2 sessions sont collées, Bangcast peut me demander de me déplacer à Paris et j’y suis allé 3 ou 4 fois pour eux.
J’ai également assuré des formations pour Maikers Institute et mon prochain partenaire s’appelle On Train, pour une formation le 6 septembre à Paris.
J’ai eu plusieurs touches avec d’autres, mais ça ne s’est pas encore fait. Enfin, j’ai collaboré avec un très mauvais organisme français dont je tairais le nom et que je ne recommande à personne !
Je reviendrai en dernière partie sur la future relation avec mes partenaires.
La satisfaction client
Oui, certains l’oublient, mais elle est essentielle ! Malheureusement, j’aimerais avoir des chiffres complets et clairs, mais c’est difficile.
Entre les gens qui ne répondent pas au questionnaire et un questionnaire mal foutu, dur de dégager un pourcentage.
Cependant, des résultats que j’ai pu obtenir, on est autour d’un taux de satisfaction de 90 % 😌
Pour Juristes Augmentés, les seuls témoignages existants donnent un taux de satisfaction de 100 % ! ❤️ L’avocat a du mal à sortir la carte bancaire, mais quand il la sort, il est content 😂
Si certains clients me lisent, je les remercie beaucoup 🙏
La langue
Mmm, bizarre, pourquoi je parle de ça ? 🙃 Parce que je n’ai pas donné des formations qu’en français ! 10 % des sessions ont été faites en anglais, dont une demi-journée en présentiel à Genève.
À terme, je souhaite augmenter ma part de sessions en anglais.
Qu’est-ce qu’une bonne formation selon moi ?
Présentiel vs Visio
Je pense qu’on est beaucoup de formateurs à penser que le présentiel est largement mieux que le distanciel pour au moins 3 raisons :
Meilleure interaction avec les participants,
Facilité à voir si les participants suivent ou non,
Possibilité de collaboration entre les participants lors des ateliers pratiques.
On peut aussi discuter durant les pauses ou le repas du midi si c’est une formation d’une journée.
Je préfère donc, et de loin, une formation sur site qu’une formation à distance. Pour moi, il faut limiter la visio à des sessions de 2 heures. Pour le coup, la visio me semble plus adaptée, sauf si la distance entre l’entreprise et le formateur est faible. Au pire, on peut aller jusqu’à une demi-journée à distance car, au-delà, ça me semble trop.
On perd en concentration, les participants coupent leur caméra ou leur micro (j’en ai vu entre eux, chose qui n’arrive pas lors de formations en présentiel) et perso, je fatigue plus vite.
D’ailleurs, on reconnaît les bons et les mauvais organismes de formation sur ce point. Les bons ne vous proposeront jamais de faire des formations d’une journée à distance, sauf contraintes très importantes. Les mauvais peuvent vous proposer 2 jours à la suite (!) à distance et ça m’est arrivé. J’ai bien entendu refusé.
Bref, si je dois résumer mes préférences :
Jusqu’à des sessions de 2 heures : visio privilégiée, sauf si proximité,
Jusqu’à une demi-journée : préférence pour le présentiel, sauf la distance est trop importante,
À partir d’une demi-journée : présentiel obligatoire, sans exception.
Si une entreprise souhaite vraiment faire une journée en visio, je propose toujours de diviser en 2 à 4 sessions.
Un nombre de participants adapté
Voyez-vous le problème sur la photo suivante ?
Vous ne voyez pas tout le monde, mais il y avait 16 participants. Même l’entreprise en question a estimé que c’était un peu trop.
Un nombre de participants élevé rend plus difficile les interactions et facilite les “bavardages”. C’est un peu l’école !
À l’époque, c’était ma 2e formation sur site et j’avais déjà modifié mon contenu, avec de la pratique dès la première heure. Et dans l’ensemble, les 16 personnes sont restées sont concentrées et cela a été interactif. Mais, quand arrive l’après-midi ou les ateliers de groupe, la concentration est plus difficile à tenir 😅
En plus, plus il y a de monde, moins on voit si une personne a plus de difficultés à comprendre que les autres. On peut donc passer à côté, alors que c’est ma mission que tout le monde a la même compréhension.
Bref, mon nombre maximum idéal de participants est de 12, avec une préférence entre 5 et 8 personnes. Aujourd’hui, j’accepte des formations sur site jusqu’à 15 personnes, pour laisser une certaine marge aux entreprises.
Pour info, cette formation à 16 s’est finalement tellement bien passée que j’ai pu retravailler ensuite, en solo, avec le coordinateur sur place, que je remercie à nouveau pour sa confiance ! Pour ceux qui me suivent sur Linkedin, c’est le fameux GPT pour un prédicateur laïc 😁
Théorie vs Pratique
Cela a été mon erreur pour ma toute première formation : trop de théorie le matin. J’ai corrigé une partie de cela dès la 2e formation.
Aujourd’hui, j’alterne aisément entre théorie et pratique tout au long de la journée, même si chaque formation est sur mesure (j’y reviens). Dès les 10 premières minutes, les participants pratiquent. Quand je parle du prompt, les participants font aussi les tests sur leur ordinateur.
Alors oui, il y a toujours plus de théorie en matinée, mais cela s’est équilibré.
Désormais, mes formations d’une journée contiennent un minimum de 60 % de pratique (40 % en matinée, 80 % l’après-midi). Cette répartition semble satisfaire les participants et me convient aussi, donc je ne compte pas la changer.
La personnalisation est la clé
Chacune de mes formations est sur mesure ! Et cela se passe toujours de la même façon :
Appel découverte avec le potentiel client, notamment pour déterminer ses besoins (en général, le prospect est qualifié, il connaît mon tarif qui est sur mon site web, donc il accepte dans 90% des cas),
Signature de la proposition commerciale et paiement de l’acompte,
Envoi du questionnaire aux participants qui me permettra de personnaliser le contenu de la formation.
Bien entendu, je vais pas vous mentir : certaines parties sont communes à chaque formation. Il y a un changement sur les exemples, mais la théorie est quasi la même pour tous. Mais le plus important, ce sont les cas d’usage. C’est ça qui prend le plus de temps à préparer et surtout, c’est ce que vont retenir les participants.
En général, un support de formation d’une journée fait environ 120 slides et entre 50 et 70 slides sont personnalisées. Parfois, on change juste un mot, mais ça fait toute la différence !
Les entreprises ne veulent plus de formations généralistes blabla, elles veulent des applications concrètes et personnalisées ! Et elles ont raison !
L’interactivité et la participation sont essentielles
Je déteste les formations monologues où les participants ne… participent pas ! Et vous savez quoi ? Si ça arrive, c’est de la faute du formateur.
C’est à NOUS de savoir susciter l’intérêt chez les participants, les faire réagir et les faire intervenir. Plus vous ajoutez de l’interaction, plus les participants retiendront cette formation.
Bref, je donne déjà un tips, mais évitez les fameuses Q&A de fin de formation. Au contraire, laisser les participants intervenir, vous interrompre, discuter, débattre. Sinon, à quoi bon venir donner une formation si c’est pour faire un monologue ?
C’est pour ça que je ne fixe pas de durée pour chaque module. Je sais à peu près où je dois être à la fin de la matinée et j’y arrive (presque) toujours. Mais jamais je n’empêche les participants d’intervenir, parce que c’est justement la richesse des formations en présentiel.
Au contraire, pour les petites sessions d’une 1h à 1h30, l’interaction est plus encadrée. Elle existe, mais je ne peux malheureusement pas trop adapter mon intervention dans un temps aussi court. Pour un webinaire d’une heure, j’ai par exemple exigé que les questions soient posées à la fin, même si je n’aime pas trop ça.
Prévoir l’imprévu et savoir improviser
C’est l’une de mes grandes forces et j’en suis très content. Je suis capable de totalement improviser quand il y a besoin. Par exemple, si plusieurs personnes rebondissent sur un point en particulier, le contenu de la formation peut “dériver” sur ce point.
Encore mieux, je peux parler de quelque chose qui n’était pas prévu au programme, si c’est le souhait de la majorité. En résumé je suis totalement dans l’instant et dans la gestion de l’imprévu.
À l’inverse, si quelque chose qui avait été prévu n’intéresse pas grand monde, on passe et on ajoutera des cas d’usage le moment venu. Oui, il arrive que les participants veuillent parler de A, mais que A n’a plus d’intérêt le jour J 🙃
Pour moi, la gestion de l’imprévu fait vraiment partie de notre boulot et je ne veux pas rester focalisé sur le programme. Un programme est fait pour être changé, même pendant qu’on l’exécute.
S’adapter toujours à son public
Avec un public totalement débutant, la partie sur le prompt est bien plus détaillée, avec beaucoup de tests. Avec un public averti, on peut construire un GPT durant la formation.
Généralement, on a un public mixte, entre débutant avancé et niveau intermédiaire. Le plus compliqué" à gérer, ce sont les largués. Certains diraient des “Martine de la compta” et j’en ai eu quelques-uns. Souvent, il faut savoir leur parler et surtout venir à ces personnes, durant les exercices. Il faut pouvoir leur expliquer séparément.
Enfin, il arrive parfois que le public ne soit pas celui qu’on m’avait promis. En gros, ce sont de vrais débutants ou, à l’inverse, ils sont meilleurs que ce qu’on m’avait dit. Dans ce cas, on repart dans l’improvisation et je m’adapte.
Dans tous les cas, l’observation des premières minutes est essentielle pour savoir à qui on a affaire.
Savoir répondre aux objections
Lors d’une formation à Genève, juste au moment où je lance la pause, une personne s’agace :
La personne : “C’est n’importe quoi l’IA. Les enfants ne vont plus rien faire, déjà qu’ils sont fourrés sur leur téléphone. Moi j’ai des enfants, ça me fait peur, car en plus de rien faire, ces outils vont les remplacer”
Moi : “Attends, viens on sort et on va discuter” (la salle s’était vidée de toute façon)
On discute 10 minutes tous les 2, le temps de la pause. Au final, la personne a compris qu’elle ne voyait l’IA qu’avec un prisme négatif, notamment abreuvée par les grands médias.
Surtout, j’ai compris que je n’avais pas forcément été clair. La formation était alors en anglais, c’est peut-être pour cela. J’ai alors réexpliqué que l’IA générative n’était qu’une super assistante non-autonome et surtout très imparfaite. Surtout, que les élèves qui délèguent tout à l’IA se font plus de mal que de bien. C’est donc l’éducation qui doit changer, mais les élèves.
La personne a finalement compris que son prisme était négatif (et j’ai compris que j’avais pas été clair sur un point). À la reprise, on a reparlé de ça 10 minutes pour clarifier ce point.
Résultat ? En fin de journée, la personne m’a remercié et m’a dit qu’elle allait expliquer à son fils comment utiliser ChatGPT !
Quelles sont mes motivations ?
Un seul mot d’ordre : la satisfaction de client
Cela doit être la seule chose qu’un formateur se souhaite. Ou plutôt, il ne se souhaite rien à lui, sauf des détails. Sa seule métrique doit être la satisfaction du client.
Le client a payé pour que je sois là, je suis donc obligé de bien délivrer, avec un contenu préparé, sur mesure et adapté.
Si un client n’est pas satisfait, j’ai raté mon travail. À ce jour, ce n’est jamais arrivé.
Un seul objectif : aider le client à mieux travailler avec l’IA
C’est bien entendu lié au point précédent.
Il faut absolument éviter les blablas sans intérêt ou rester trop dans la théorie. L’objectif doit être toujours le même, peu importe l’entreprise formée : implémenter l’IA en interne pour mieux travailler avec l’IA gagner du temps.
La seule exception ? Si le client le demande.
Une seule ambiance : convivialité, échanges et participation
Mon objectif personnel, c’est aussi que les participants passent un bon moment et soient directement impliqués. Plus on parle trop, plus les gens lâchent. C’est normal.
C’est d’autant plus vrai en France, où beaucoup de formations sont financées par des aides, avec des gens qui sont là alors qu’ils n’ont pas envie de l’être (ça n’arrive pas en Suisse).
Il faut donc être souriant, enthousiaste et ouvert dès les premières secondes. C’est comme en séduction : les premières secondes sont très importantes ! Il faut absolument inviter tout le monde à participer et très rapidement. Une ambiance décontractée et souriante est plus sympa pour tout le monde, y compris moi 😁
Mes tips de formateur
Bon, j’ai déjà presque tout dit, donc j’ajoute des choses que j’ai forcément dites :
Mes conseils
Ne pas être intimidé(e), car les personnes que vous formez en savent (normalement) moins que vous,
Personnaliser au maximum le contenu de la formation en accord avec le client,
Traiter les cas d’usage comme s’ils allaient être implémentés le lendemain,
Faire participer tout le monde tout au long de la formation,
Ne jamais se brusquer en cas d’objection.
Mes pratiques
Être totalement ouvert à l’improvisation,
Une préférence pour le présentiel,
Une formation sur-mesure,
Une formation interactive,
“Overdeliver”.
Et la moula ? Savoir facturer
Quand on travaille avec un organisme de formation, on a généralement aucune marge de manœuvre sur ce point. On accepte ou on refuse le prix.
Quand je suis en direct avec le client, j’exige toujours un acompte de 50 % versé après la signature d’une proposition commerciale. Cela permet toujours de travailler dans la sérénité.
À ce jour, je fixe la journée de formation à 2 500 CHF ou EUR, incluant les frais de séjour. Il est dégressif dès le 2e jour de formation.
Pour l’instant, cette facturation me convient et j’aime conserver la maîtrise du transport et de l’hébergement. J’ai déjà eu un souci avec un client pour ça (réservation d’un à 18h pour le lendemain 8h) et je préfère le gérer de mon côté.
Les questions qui fâchent
Mon bégaiement
Toutes les personnes que j’ai formées le remarquent au moins une fois au cours de la formation. Oui, je suis bègue… mais je contrôle largement.
Bien entendu, j’aimerais que ce soit fluide, mais c’est presque impossible (pour moi, le bégaiement est génétique mais pas de débat haha).
Je suis objectif : c’est quasiment inaudible et ça ne gêne que moi. J’ai parfois 2 ou 3 gros blocages en une journée et 5 ou 6 en anglais. Mais c’est insignifiant et ça ne change rien au contenu et à la fluidité générale.
Bref, ça me fait ch*er, mais je m’en sors 😁
Suisse ou France ?
Je n’ai aucun problème à dire que je préfère les clients suisses.
Il n’y a aucune question administrative, Qualiopi, OPCO ou cie. L’ambiance est généralement plus détendue, on sait que les gens sont vraiment heureux d’apprendre des choses. Même dans une banque privée à Genève, avec un Français comme dirigeant, c’est vraiment détente !
Par chance, je n’ai jamais eu un seul problème en France (sauf administratif bien entendu !). Mais parfois, j’ai vu des participants qui n’avaient pas forcément envie d’être là. Il y a OPCO, il faut remplir la salle (ou la salle Zoom). Je remarque aussi qu’il y a plus de rigidité, sûrement causée par le côté administratif et Qualiopi.
Bref, je n’exclus pas les clients français, bien au contraire, je suis heureux de collaborer avec mes clients actuels. Mais pour le futur, j’annonce des envies différentes.
Quel futur pour fin 2024 et 2025 ?
Pour l’instant, je continue à développer mon activité. Mon CA actuel reste trop bas à mon goût et j’ai encore de la marge.
Si tout s’enchaîne bien et que mon business tourne comme je le veux, ce ne sera pas avant 2025. Rien ne va donc changer en 2024.
En 2025, voici mon souhait :
Être moins dépendant des organismes de formation
C’est le souhait de tous les formateurs que je commence. Plus on arrive à closer en direct, mieux !
Sauf exceptions, je vais d’ailleurs arrêter de travailler avec de nouveaux organismes de formation en France. Pour l’instant, j’ai 3 clients et 2 potentiels (et on continuera à bosser ensemble). Il n’y en aura pas d’autres. Ce qui nous amène à…
Recentrer la majorité de mon activité sur la Suisse
Aujourd’hui, près de 80 % de mon CA se fait en France. Cela me pose 3 problèmes :
Ce que j’ai dit plus haut,
Ce n’est pas le pays où je vis,
Je perds de l’argent à cause de la faiblesse de l’euro (ou la force du franc suisse, choisissez).
Dès cette année, je souhaite équilibrer à 50/50, avant d’avoir une majorité de clients suisses.
C’est aussi pour ça que je vais commencer à dire non aux organismes français qui me contacteraient que maintenant. Le côté administratif est VRAIMENT très ch*ant en France 👀
Ce souhait est assez réalisable, car beaucoup de choses fonctionnent au bouche à oreille et en réseau ici. Or, j’ai commencé plus tard que d’autres et il a fallu plus de temps pour “percer”. Mais j’ai désormais des personnes qui me contactent par recommandation, donc ça commence à venir.
Et le côté “résident français bien intégré en Suisse” plaît beaucoup 😁
Faire plus d’asynchrone
Je suis en train de réfléchir à créer un système de formations plus grand public, pas seulement les praticiens du droit. Le but ? Avoir 2 à 3 formations bétons, dont Juristes Augmentés, qui tournent bien.
Ce n’est actuellement pas une priorité, mais ça va le devenir, car je ne veux plus devoir échanger 100 % de mon temps pour faire du CA. À terme, je dois créer quelque chose qui tourne sans moi.
Une stratégie Ads, réseaux sociaux et podcast sera donc mise en place à l’automne. Je vais probablement faire appel à des prestataires réguliers, que je n’ai pas actuellement. Je fais appel à un freelance pour les miniatures du podcast et c’est tout. (Et une fiduciaire bien entendu pour les déclarations fiscales et la compta).
Et je ne dis pas non à d’autres projets !
J’espère que cette édition vous a plu 🙂
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, à la semaine prochaine, où je vous parle (normalement…) de Microsoft Copilot. Mais je ne m’engage pas vu tout le boulot que j’ai actuellement 😁